Les plus concernés attendent avec impatience que les négociateurs sortent de leurs réunions avec des décisions claires et fixées dans le temps, accompagnées de budgets débloqués.

D’autres regardent, incrédules, les incessants convois de véhicules officiels accompagnés de motards et sirènes hurlantes. L’empreinte carbone doit en prendre un coup. Pour un sommet sur le climat, ils auraient pu y penser.

Certains encore, adeptes de mathématiciens non inscrits argumentent que tout cela ne sert à rien et coute cher. C'est le climat qui se dérègle tout seul, que nous n'y pouvons rien et que la nature s'en arrangera parfaitement. Au Bangladesh ou en Amazonie, les populations ne s'en accommodent pas du tout. 

Un petit tour sur les Champs Elysées hier. Un convoi de véhicules officiels, une horde de journalistes devant le nouveau Tramway (qui roule sur des pneus et qui n’a pas de caténaire. Un bus quoi). L’ensemble cerné ou presque d’hommes en armes pour raisons de sécurité. Ce Tram, puisque c’est ainsi qu’il convient de l’appeler est électrique et devrait progressivement prendre place dans le tissus urbain. Mais on pouvait peut être juste changer les bus de la Ratp par des bus électriques ? Cela aurait évité de construire de nouveaux Abribus ? On ne nous dit pas tout.

Plus loin, toujours COP21, les touristes pédalent (pas nombreux en vérité) sur des vélos installés par IKEA et fixés au sol, pour alimenter en énergie propre les illuminations de Noël. Ca s'intègre vilainement dans le décor. Mais c'est écolo, il ne faut rien dire.

Mais retour aux choses sérieuses, là où les véritables décisions se prennent.
Aujourd’hui Mark Zuckerberg (Facebook) et son épouse, le docteur Priscilla Chan, lèguent leur fortune à une fondation, pour le bien de l’humanité, tout comme les patrons de Apple, Microsoft, Google, Tata, Free.
Comme l’écrivait le monde hier (j’ai perdu l’article), ce sont les entreprises privées qui sauveront la planète, pas les gouvernements empêtrés dans leurs administrations et leurs appareils politiques.

C’est au consommateur aussi de sauver le monde en limitant les achats ou les attitudes irrespectueuses de notre planète. Un travail d’éducation qui a déjà commencé, qui porte déjà ses fruits.
Les industriels également ont leur rôle à jouer. L’affaire Volkswagen montre bien que des dirigeants bien propres sur eux sont capables de tout pour garder des parts de marché et des marges.

On murmure également qu’en France, nous sommes l’un des pays les plus propres en matière d’émission de CO2. Evidemment, notre secteur industriel s’est réduit comme peau de chagrin.

Encouragez les bons gestes, ceux qui ne coutent rien, qui éduquent aussi nos enfants et nos amis et nos collègues…
Zero Déchets, covoiturage, transports en commun, déplacement en Vélib ou Autolib, recyclage des vêtements, zéro papier, réduction des emballages, refus des sacs plastiques dans les commerces, recyclage des piles, matériels électriques et électronique…
Choisissez aussi vos marques et vos magasins en fonction de leurs action pour le climat et la planète.
Casino, Franprix, Carrefour se sont engagés pour la planète et contre le gaspillage. Soutenons-les, sans attendre que les Etats trouvent des idées géniales.