Une visite qui vaut vraiment le coup, qui va ravir vos enfant, parce que vous les jèterez dans le Train Fantôme Sturtevant. Un véritable petit wagon, comme dans les foires à deux balles (c’est le tarif de cette œuvre).
Un train fantôme donc qui se promène à travers un parcours très sombre et déboule dans des pièces vaguement éclairées où vous attend une œuvre presque terrifiante. Si vous avez de la bonté, vous crierez un peu. Ca dure moins d’une minute, vous ne risquez pas d’avoir très peur, mais bon, on est au musée, on a le droit de découvrir des choses différentes de ce que l’on voit d’habitude. Et puis c'est rare d'être immergé dans un création artistique !
Et comme c’est proposé dans un musée, on a même pas (peur) honte de s’installer dans le petit wagon coloré par l’artiste. 

Ensuite, ou avant, le temps de trouver la bonne entrée de cette expo, vous verrez d’immense toiles de Delaunay, un homme nu tout bleu de Yves Klein, la femme sans yeux de Modigliani et des dizaines d’œuvres du début du siècle dernier ainsi que des objets du quotidien que nos parents ou grands parents avaient… ou presque. The House of Horror, c’est jusqu'au 15 mai, mais ce n’est pas une raison pour laisser passer le temps. Vous savez bien que les musées doivent se visiter avant le printemps. Sinon, on préfère une balade en forêt avec des ballons et un panier pique-nique.

Une fois sorti du train, allez directement voir Andy Warhol, l’expo se visite en quelques minutes, faites-vous prendre en photo par photomaton qui vous donne presque (deux balles encore) votre photo façon Andy Warhol que vous pourrez mettre sur Snapchat pour impressionner les amis. Et dès que vous avez fini, direction la librairie du Palais de Tokyo, histoire de feuilleter les dizaines de bouquins d’art moderne et de trifouiller dans les bacs de gadgets rigolos. 

Une fois bien épuisés, direction soit la cantine, c’est rigolo reposant, assez bon, sympa, soit le café du Palais, le Smack Bar ! Là, vous pourrez regarder qui vous connait, qui vous connaissez, qui s'installe ou pas près de vous. Il faudra deviner qui est styliste, artiste, peintre ou écrivain (ceux là ont un stylo tout usé). Les étudiants sont fauchés, alors ils sont dans le hall, allongés sur les tapis persans. C'est un endroit où l'on a envie de stationner, de lire, de regarder. On oserait presque y faire une siestounette.