Si les premières tentatives et innovations sur la voiture autonomes datent des années 1970, lévolution rapide des technologies a poussé depuis de nombreux acteurs à travailler sur ce marché du futur.
Aujourdhui, outre Tesla, les constructeurs automobiles Audi, Toyota, Renault, Nissan, Peugeot, General Motors, Mercedes-Benz mais aussi des équipementiers comme Valeo, Continental ou Bosch poursuivent des recherches.
Parmi les GAFA, Google, dont ce nest pourtant pas le cur de métier, développe également son système de voiture autonome.
Un autre géant américain, Apple semblait vouloir se positionner sur le marché, avec son projet Titan. Mais lentreprise multinationale américaine semble finalement rebrousser chemin. Tout du moins mettre un petit coup de frein.
Fin janvier, Apple a ainsi indiqué avoir réduit le nombre demployés travaillant sur la voiture autonome, confirmant ainsi des affirmations de la chaîne CNBC, selon laquelle le "Projet Titan" avait vu partir quelque 200 personnes, dont une partie doit être redéployée dans le reste du groupe.
Visiblement, Apple na pas lintention dabandonner les recherches mais il semble que le choix stratégique se portera plutôt sur les technologies à intégrer à des véhicules faits par dautres plutôt quà une voiture entière.
Une voiture électrique Apple en production dès 2020 ?
Pour autant, Apple poursuit sa route dans le secteur automobile. Ainsi, selon Bloomberg (groupe financier américain spécialisé dans linformation économique et financière), le groupe aurait investi des moyens humains et financiers très importants pour parvenir à lancer la production dun véhicule électrique dici 5 ans.
Toujours selon Bloomberg, qui sappuie sur des sources anonymes, le géant de la high-tech mettrait même les bouchées doubles pour une mise en production de sa voiture dès 2020. Les spécialistes ny croient pourtant guère, estimant quil faut entre 5 et 7 ans à un constructeur automobile établi pour concevoir une nouvelle voiture et 10 ans pour un nouvel entrant comme Apple.
Le jeu en vaut pourtant la chandelle. Car le marché croît à vitesse grand V. Comme en témoignent les résultats de létude Odoxa pour RTE (le Réseau de Transport dElectricité) réalisée auprès dun échantillon représentatif de Français mais aussi dEuropéens (Anglais, Allemands, Espagnols et Italiens) sur la thématique de la voiture électrique.
Selon les principaux enseignements du sondage, la voiture électrique bénéficie dune bonne image en France (60% de bonne image) et affiche un potentiel de marché tout à fait prometteur (29% de Français se disent prêts à acheter un véhicule électrique).
Surtout, nos concitoyens (85%) ne doutent pas quil y aura bientôt en France davantage de véhicules électriques que de véhicules roulant à lessence. Pourtant, malgré ces résultats tout à fait élevés, la France est finalement plutôt en retrait sur la moyenne Européenne, que ce soit en termes dimage (10 pts de moins que les Européens) ou en termes de potentiel dacquisition (la France est dernière avec 29%). Dailleurs, 79% des Français pensent (plutôt à tort) que leur pays est en retard sur le sujet.