Burning Man

Vous connaissez le Burning Man, ce festival artistique qui se déroule chaque année dans le désert du Black Rock au Nevada.

Ce festival est aujourd’hui vécu par les puristes comme une expérience artistique et sensorielle issue de mouvements alternatifs.
Créé en 1986, il fête la crémation d’un mannequin géant, symbole de nos sociétés de consommation, de gaspillage et d’égocentrisme. A l’origine très symbolique et artistique, il est devenu une forme d’événement sociologique ou se retrouvent toutes sortes de communautés artistiques ou philosophiques.



Beaucoup sont liés par l’art, le design, ou simplement à des signes extérieurs distinctifs comme le tatouage, la façon de s’habiller, de bouger, ou les arts de la rue.
Etre présent au Burning Man est une sorte de voyage initiatique pour les néophytes, les « Virgins », alors que c’est un voyage sensoriels pour les « Burners ».

Pendant toute la semaine ou se déroule le festival, une véritable ville s’installe dans ce coin de désert. Des milliers de festivaliers se déplacent pour parader pendant cinq jours, vêtus de costumes plus excentriques les uns que les autres. Cette « Black Rock City » devient en quelques jours la ville la plus peuplée du Nevada. Des dizaines de chars défilent le long des arènes. Il faut voir les images qui sont publiées chaque année, c’est un festival de création.

Les marques ont aussi pris leurs repères. A défaut d’être resté un festival philosophico- mystique, c’est devenu une affaire très rentable.
Selon que vous soyez un groupe, un organisateur, un indépendant, les tarifs d’inscription varient entre 390 et 800 $...

Cette année, c’est le fuselage reconstitué d’un Boeing qui va faire l’événement. Toutes les places de ce char aérien ont été vendues en 45 minutes ! Il se murmure que la dernière est proposée… à un million de dollars. Info ou intox ? En tout cas, le buz fonctionne.