Pour la troisième année consécutive, la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et KPMG France (leader de laudit, du conseil et de lexpertise-comptable) ont réalisé une étude complète sur le marché du e-commerce en France.
La Fevad fédérant aujourdhui plus de 600 entreprises et 800 sites internet dans lhexagone, son étude sappuie sur le témoignage des principaux acteurs de lécosystème français dinnovation pour le secteur de le-commerce : marques et grands groupes e-commerçants (pure players et enseignes physiques).
Premier élément de réponse, le-commerce poursuit plus que jamais son ascension dans les foyers français. Le marché atteint ainsi, en 2018, 92,6 milliards deuros, dont 22 milliards via smartphone !
39 transactions par an et par acheteur
A ce rythme de croissance à deux chiffres, le symbolique cap des 100 milliards en 2019 devrait logiquement être atteint. Selon la Fevad, cette croissance soutenue est essentiellement due à laugmentation de la fréquence dachat et du nombre de cyberacheteurs.
Pas moins de 38,8 millions de Français achètent désormais en ligne dont 13,8 millions sur mobile, soit 87,5 % des internautes. Certes, le montant moyen dune transaction est en baisse et sélève à 61,5 euros mais le nombre de transactions par acheteur ne cesse daugmenter.
Une fois quils ont franchi le pas et se sentent sécurisés sur le web, les cyber-acheteurs réalisent de plus en plus de transactions sur la toile. La Fevad annonce ainsi 39 transactions en moyenne en ligne et 2 420 euros dépensés (+11 % vs. 2017) par acheteur en 2018.
La domination des pure-players comme Amazon ou Cdiscount
Du coup, avec un quart environ des achats via mobile, les marques sont obligées non seulement de réinventer leur façon de vendre mais aussi adapter leur site pour un confort encore plus fluide pour les acheteurs via mobile, appelé aussi m-commerce.
Dans cette mouvance et cette obligation dévolution, la Fevad distingue trois grands profils chez les marques les First movers, les marques qui ont investi dès lapparition du e-commerce et sur plusieurs tableaux, les Fast followers, celles qui ont investi prudemment dans le digital en choisissant leurs cibles et enfin les Late movers, celles qui ont peu ou pas investi dans le digital et nosent pas vraiment sauter le pas.
Dans son étude, la Fevad met aussi en exergue la puissance des pure players qui définit ces entreprises uniquement disponibles en ligne comme Amazon ou Cdiscount.