Nombreuses sont les grandes enseignes à avoir développé, ou
au moins testé, la suppression des caissiers/caissières en magasins. Une
enseigne comme Monoprix a notamment
généralisé cette pratique, en proposant un grand nombre de bornes automatiques
où le client est lui-même chargé de scanner et de payer ses achats.
Dans le textile et lhabillement, cette pratique était jusqualors
restée marginale. Mais Etam va faire un saut
de géant dans le domaine en développant la RFID. Concrètement, quest-ce que
cela implique ?
La RFID vient de langlais Radio Frequency Identification. En
français, on parle plus de Radio Identification. Concrètement quest-ce que
cela implique ? Au moment de payer ses articles, le client accrochera les
vêtements choisis à un crochet qui enregistrera automatiquement les références
de lensemble des produits présents dans le sac. La transaction se conclut
ensuite via une borne automatique en self check-out. Dici à fin 2018, cette
pratique sera généralisée dans lensemble des 450 magasins Etam français.
Aujourdhui, la technologie est présente dans deux magasins parisiens de
lenseigne.
A lheure où les ventes à distance se multiplient, Etam lance donc une belle action de
modernisation de ses ventes magasins. Lidée étant daméliorer lexpérience en
client en diminuant le temps dattente en caisse et en optimisant le temps
passé à la réalisation de la transaction.
Si les grandes enseignes semblent converger vers cette
dynamique, dautres enseignes, plus marginales ont une approche strictement opposée.
Cest notamment le cas de Tesco, en Ecosse
qui promet à ses clients une « relaxed lane ». Autrement dit :
en venant à Tesco, vous êtes assurés dengager
une discussion avec votre caissier.
Et vous, comment percevez-vous votre passage en caisse ?
Préférez-vous vous retrouvez face à une machine rapide, efficace mais faite de
boulons et de logiciels, ou face à un caissier peut-être plus long, peut-être
moins fiable, mais sûrement plus humain ?
