Cétait le 19 novembre 2004. Les spectateurs du Palace dAuburn Hills de Détroit ne le savait pas. Mais ce simple match de saison régulière NBA allait devenir un véritable tremplin pour la mode sur les parquets NBA et de fait, pour quelques millions de fans à travers le monde !
A limage de Lacoste ou Fred Perry en tennis, ou encore Eden Park dans le milieu du rugby, le basket devait en effet connaître lui aussi son Dress Code en matière vestimentaire.
Mais revenons à ce fameux 19 novembre 2004 où les Pistons de Détroit recevaient les Pacers de lIndiana pour le premier sommet entre les deux des trois meilleures équipes de lEst, avec Miami.
Dans ce match aux odeurs de souffre, une mémorable baston entre plusieurs joueurs en direct sur toutes les chaînes avaient plongé deffroi lAmérique puritaine. Mais qui sont ces Bad Boys des parquets qui décrédibilisent ce sport majeur aux USA. Et risquent de faire perdre gros à ses organisateurs
Dès le lendemain du match et de cette bagarre, David Stern, grand patron de la National Basketball Association, appliquait ainsi des sanctions exemplaires : suppression de salaire et de jeu pour Ron Artest jusquà la fin de la saison, 30 matches de suspension pour Jackson, 15 pour Jermaine et 6 pour Wallace.
Et ? Et la mise en place dun code vestimentaire obligatoire pour tous les joueurs de la NBA. Finies les casquettes et chaînes en or qui brillent. Oubliés les baggy jeans. Désormais, sous peine damendes, les apparitions publiques des joueurs sont réglementées par ce Dress Code, officiellement entré en vigueur au début de la saison 2005-2006.
Rudy Gobert en tête de gondole
Depuis cette date, les grands équipementiers que sont Adidas, Puma ou Nike (qui domine largement ce marché) ont surfé sur cette tendance. Mais de nombreux joueurs ont aussi créé leur propre marque.
En France, Boris Diaw a lancé sa ligne Ukind tandis que Tony Parker a investi dans Way Two en 2013. Plus près de nous, à Cholet, Kevin Idomenee a décidé de consacrer sa carrière à la mode avec un objectif : créer un vestiaire masculin pour lhomme moderne, avec une inspiration issue du vestiaire Off court de la NBA.
Associé à Fabien Laclau, alors producteur chez Universal Music à New-York, ils ont lancé le projet Benklark, entre musique, sport et vie urbaine. En tête de gondole pour se faire connaître, la marque sest associée à Rudy Gobert, star française de la NBA avec les Utah Jazz.
Depuis sa création, Benklark sengage à respecter sa politique de qualité ainsi que son éthique afin doffrir à ses clients les meilleurs produits possible tout en restant accessible.
Influence Hip Hop
Alors que le championnat NBA vient tout juste de reprendre outre-Atlantique, Benklark vient donc de lancer sa 4ème édition axée autour de lemblématique Overshirt.
Respectant les codes esthétiques du basket au rang de noble. Loversize est revisité et mélangé avec des coupes beaucoup plus classiques. On retrouve des formes empruntées à la chemise et au bombers avec la fermeture éclair et les manches bishop.
Le créateur Kevin Idoménée choisit de conserver linfluence Hip Hop qui réside dans la forme et dans certains éléments graphiques du maillot de basket. La marque décline lOvershirt dans plusieurs matières différentes pour sadapter à nimporte quel look.
Les bandes présentent sur toutes les vestes donnent un côté géométrique et sophistiqué aux créations et simposent comme la marque de fabrique de Benklark.