Uber, la célèbre compagnie de VTC poursuit l'acquisition de société et la production de services connexes à la mobilité. En avril, UBER s'est offert Jump, société NewYorkaise de vélos électriques à la demande - une sorte de Véli'b sur-vitaminé ndlr - pour une somme avoisinant les 200M de $ selon les rumeurs.
Berlin comme laboratoire, puis JUMP sur l'Europe
D'ici la fin de l'été, les Berlinois bénéficieront de ces services avant que ceux-ci ne soient déployé à travers le reste de l'Europe. L'annonce a été faite par Dara Khosrowshahi le CEO d'Uber lors d'une conférence donnée à Berlin.
La démonstration de la convivialité, de la faible empreinte écologique et de la praticité de l'outil dans un environnement urbain ont constitué l'essentiel de sa déclaration.
Jump se distingue par un modèle "sans-borne". Les vélos sont localisés par GPS, peuvent être récupérés n'importe où et nécessitent une application pour être débloqués.
La société viendrait donc à terme compléter l'offre sur un marché encore incertain (on a tous en tête le récent et retentissant fiasco de GOBEE à Paris). On notre également la présence de concurrents Chinois ou Singapouriens comme Ofo, Mobike ou oBike.
Le modèle économique innovant de ses société souffre hélas de freins qui échappent à la seule logique économique et à la rationalité du comportement des citoyens des villes qu'il souhaite servir. Les très nombreux vols, dégradations et avouons-le, défaut de services rendent difficile la mise en pratique de ce qui pourrait être -une grande part- de la solution à l'encombrement et à la pollution urbaine.
Quelles start-ups sauront profiter de l'appel d'air créé par les échecs des leurs ainés ?
Les Danois de Donkey Republic semblent avoir saisi l'opportunité en déployant tout récemment 250 vélos à Paris.
La bataille s'annonce rude, au bénéfice des utilisateurs ?
